DE LA GT-ONE À LA TS050

PASCAL DRO I PHILIPPE BOUTIÉ

Des mois durant, nous avons tenté de joindre André de Cortanze pour lui proposer de nous accompagner à Cologne, chez Toyota Motorsport GmbH. Et jamais il ne répondait. Quand, enfin, il a décroché son téléphone, ça a été pour nous dire que « les trucs de journalistes, cela m’emmerde depuis toujours ». Ce n’est qu’une fois parvenus sur place que l’histoire a pris une tournure inattendue.

Oh, ce n’est certainement pas dire du mal de l’homme que d’introduire sa légende de la sorte. Bien au contraire, ce serait plutôt une manière de présenter le personnage tel qu’il apparaît depuis toujours. Et vous découvrirez à la fin de cet article la véritable raison de son refus obstiné de retourner en Allemagne. Longtemps après nos premiers messages, donc, il a fini par nous répondre. Avec enthousiasme, même. Nous avions proposé à Pascal Vasselon, le directeur technique de Toyota Motorsport, de le rejoindre à Cologne avec André de Cortanze, dans l’usine où ont été conçues, sous sa direction, les GT-One des 24 Heures du Mans 1998 et 1999, les Corolla du Championnat du Monde des Rallyes, les Formule 1 et une foule d’autres autos de course. Nous avions aussi proposé à Henri Pescarolo de nous accompagner dans ce périple. Ainsi, André de Cortanze ne pouvait plus refuser. Fourberie ? Oui, un peu, mais pas tant que cela, finalement. Car il était fou de joie à l’idée de retrouver son vieil ami et c’était réciproque. En 1968, André et Henri essayaient simultanément leur Matra et Alpine du Mans à l’instant de l’effroyable décollage de la première. Ils sont amis depuis toujours et, vous le verrez plus loin, André a contracté une dette à l’endroit d’Henri qui, selon son habitude, s’en fout. Ainsi, agendas calés et dates fixées – ce qui a pris plus de temps que de réaliser ce reportage -, nous avons mis le cap sur Cologne. André en avion depuis le Midi et nous en Thalys depuis Paris. À bord du train, Henri Pescarolo nous a raconté les aventures qu’il a vécues avec André de Cortanze, ses traits de génies, son caractère et son étonnante conformation intellectuelle. Déjà, il nous faisait découvrir à quel point l’homme avait re-défriché des territoires qui nous semblaient pourtant bien explorés.

Découvrez la suite de l’article dans le numéro 12

Des mois durant, nous avons tenté de joindre André de Cortanze pour lui proposer de nous accompagner à Cologne, chez Toyota Motorsport GmbH. Et jamais il ne répondait. Quand, enfin, il a décroché son téléphone, ça a été pour nous dire que « les trucs de journalistes, cela m’emmerde depuis toujours ». Ce n’est qu’une fois parvenus sur place que l’histoire a pris une tournure inattendue.

Oh, ce n’est certainement pas dire du mal de l’homme que d’introduire sa légende de la sorte. Bien au contraire, ce serait plutôt une manière de présenter le personnage tel qu’il apparaît depuis toujours. Et vous découvrirez à la fin de cet article la véritable raison de son refus obstiné de retourner en Allemagne. Longtemps après nos premiers messages, donc, il a fini par nous répondre. Avec enthousiasme, même. Nous avions proposé à Pascal Vasselon, le directeur technique de Toyota Motorsport, de le rejoindre à Cologne avec André de Cortanze, dans l’usine où ont été conçues, sous sa direction, les GT-One des 24 Heures du Mans 1998 et 1999, les Corolla du Championnat du Monde des Rallyes, les Formule 1 et une foule d’autres autos de course. Nous avions aussi proposé à Henri Pescarolo de nous accompagner dans ce périple. Ainsi, André de Cortanze ne pouvait plus refuser. Fourberie ? Oui, un peu, mais pas tant que cela, finalement. Car il était fou de joie à l’idée de retrouver son vieil ami et c’était réciproque. En 1968, André et Henri essayaient simultanément leur Matra et Alpine du Mans à l’instant de l’effroyable décollage de la première. Ils sont amis depuis toujours et, vous le verrez plus loin, André a contracté une dette à l’endroit d’Henri qui, selon son habitude, s’en fout. Ainsi, agendas calés et dates fixées – ce qui a pris plus de temps que de réaliser ce reportage -, nous avons mis le cap sur Cologne. André en avion depuis le Midi et nous en Thalys depuis Paris. À bord du train, Henri Pescarolo nous a raconté les aventures qu’il a vécues avec André de Cortanze, ses traits de génies, son caractère et son étonnante conformation intellectuelle. Déjà, il nous faisait découvrir à quel point l’homme avait re-défriché des territoires qui nous semblaient pourtant bien explorés.

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