LE MANS 66 : LA VICTOIRE PERDUE

PAR PAUL FEARNLEY – BERNARD CAHIER / THE CAHIER ARCHIVES – Reportage paru dans Spirit of Le Mans #14

Outre la théorie développée dans le film, les intérêts des divers acteurs de l’affaire et cinquante-quatre ans de recul historique, il apparaît bien que « l’on » aurait menti à Denny Hulme et Ken Miles pour qu’ils ne remportent pas Le Mans en 1966. Pour le second, le rêve de toute une vie s’écroulait.

Il est quatre heures et Henry Ford II paraît bien léger alors qu’il regagne l’allée des stands, la démarche mieux assurée après avoir abaissé le drapeau tricolore de la fin de l’épreuve.
À l’inverse, certains de ses propres poids lourds de l’épreuve semblent groggy et ne réagissent plus avec la même vivacité après cette fin de course. Et, quand John Whitmore rejoint le flot des autos qui franchissent la ligne, une Ferrari qui arrive le contraint à dévier de sa trajectoire en direction de la Ford de Ken Miles. Le choc, bien que léger, se produit à quelques centimètres du feu avant de la voiture. Un micro évènement qui aurait pu changer le cours de la course. Et de l’histoire.
Ken Miles, lui, a rêvé du Mans plus que n’importe quel autre pilote. À 47 ans, il a un physique d’athlète, svelte et musculeux, qu’il entretient à force de travail et d’exercices. Depuis ses premiers essais de la Ford GT, qu’il a trouvé véritablement instable et qu’il s’est ensuite employé sans relâche à corriger, depuis le début de 1965, il est devenu le pilote autour duquel tout ce programme Ford s’est articulé. Il est le car guy de l’équipe, essentiel et central. Et il a rectifié le tir et fait de cette GT une auto compétitive dans le cadre du programme sportif le plus important, le plus large et le plus ambitieux du moment.

Découvrez la suite du reportage dans le numéro 14

Outre la théorie développée dans le film, les intérêts des divers acteurs de l’affaire et cinquante-quatre ans de recul historique, il apparaît bien que « l’on » aurait menti à Denny Hulme et Ken Miles pour qu’ils ne remportent pas Le Mans en 1966. Pour le second, le rêve de toute une vie s’écroulait.

 

Il est quatre heures et Henry Ford II paraît bien léger alors qu’il regagne l’allée des stands, la démarche mieux assurée après avoir abaissé le drapeau tricolore de la fin de l’épreuve.
À l’inverse, certains de ses propres poids lourds de l’épreuve semblent groggy et ne réagissent plus avec la même vivacité après cette fin de course. Et, quand John Whitmore rejoint le flot des autos qui franchissent la ligne, une Ferrari qui arrive le contraint à dévier de sa trajectoire en direction de la Ford de Ken Miles. Le choc, bien que léger, se produit à quelques centimètres du feu avant de la voiture. Un micro évènement qui aurait pu changer le cours de la course. Et de l’histoire.
Ken Miles, lui, a rêvé du Mans plus que n’importe quel autre pilote. À 47 ans, il a un physique d’athlète, svelte et musculeux, qu’il entretient à force de travail et d’exercices. Depuis ses premiers essais de la Ford GT, qu’il a trouvé véritablement instable et qu’il s’est ensuite employé sans relâche à corriger, depuis le début de 1965, il est devenu le pilote autour duquel tout ce programme Ford s’est articulé. Il est le car guy de l’équipe, essentiel et central. Et il a rectifié le tir et fait de cette GT une auto compétitive dans le cadre du programme sportif le plus important, le plus large et le plus ambitieux du moment.

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